dimanche 11 novembre 2012

Chronologie des médias, petite mise au point

"Mais pourquoi est-ce que je ne trouve pas / plus ce blockbuster dans l'offre de Vidéo à la Demande de mon opérateur TV ?? Et pourquoi dans mon offre d'abonnement de films et séries je ne trouve pas les mêmes films que dans l'offre de VOD qui coûte + cher ??"

Vous êtes perdus dans la compréhension de l'offre de films à la demande, vous jetez la pierre à votre opérateur Télé, que ce soit Orange, Free, Canal +, vous voulez vous désabonner, vous voulez leur écrire, vous les trouvez médiocres.

Ce que je vais vous expliquer vous rendra peut-être un peu plus indulgents, ou du moins compréhensifs !

Il y a en France (et dans beaucoup d'autres pays) une règle qui impose aux distributeurs de films de cinéma, le respect d'un certain délai avant de pouvoir exploiter la diffusion de ces films après leur sortie en salle.



Le graphique ci-dessus indique ainsi les délais imposés par la réglementation.
Ainsi, et pour être plus concret, un film qui serait sorti dans les salles de cinéma en France au 1er janvier:
- ne sera disponible en DVD ou en Vidéo à la Demande (location dématérialisée du film pour une durée de 48h depuis votre téléviseur ou PC par exemple) qu'à partir du 1er avril dans le meilleur des cas, mais plus souvent à partir du 1er mai.
- il ne sera ensuite plus disponible en VOD, mais si vous êtes abonné à une offre de télévision payante (Canal +, ou OCS par exemple), il vous sera proposé à partir du 1er novembre.
- 30 mois après sa sortie en salle, il sera exploité par les chaines de télévisions gratuites (TF1, M6, et autres chaines de la TNT gratuite).
- ce n'est que 36 mois après, soit 3 ans après sa sortie en salle, que le même film sera disponible dans les offres de Vidéo à abonnement (communément appelées SVOD).

Ainsi, si vous êtes abonné à l'offre de Canalplay Infinity par exemple, mais que vous ne comprenez pas pourquoi le dernier Harry Potter n'est pas proposé, alors qu'il l'est au sein du catalogue "CanalPlay VOD".

Petite consolation, la chronologie des médias ne concerne que les films de cinéma, vos séries préférées sont épargnées, et vous pouvez bien souvent les retrouver dès le lendemain de leur première diffusion dans leur pays d'origine.







Petits chocs des civilisations

Pour cette rentrée culturelle, Fellag a occupé chaque soir le théâtre du Rond-Point, nous cuisinant sur scène un couscous aux odeurs enivrantes, tout en nous faisant le récit de son arrivée depuis l'Algérie sur le sol français, au lendemain des attentats de 1995 à la station St Michel.


Tout en métaphore culinaire, ou l'art de mélanger des ingrédients divers et variés pour l'obtention de ce qu'il y a de meilleur, Fellag déclare son amour à la France frileuse et méfiante, campe les différences culturelles qui marquent une cohabitation parfois difficile entre Orient et Occident.







Plein d'humour, mais surtout très touchant.

Dès janvier, Fellag sera en tournée dans toute la France, et occupera les petites salles d'Evry, Belfort, Quimper, Saint-Etienne ou encore Marseille.
Le détail des dates ici
http://www.agendaculturel.fr/fellag

 ne le manquez pas !

Quand je serai petit...

... ou l'opportunité qu'on aimerait tous avoir d'échanger avec nos proches partis trop tôt.

Quand je serai petitLe pitch: 

À l'occasion d'un voyage, Mathias, 40 ans, croise par hasard un enfant qui lui fait étrangement penser à lui au même âge. Profondément troublé, il se lance dans une quête insensée sur les traces du petit garçon qui risque bien de bouleverser son existence et son équilibre familial. Et si l'on pouvait revivre son enfance, pourrait-on alors changer le cours des événements ?

source: Allociné








Quand je serai petit, de et avec Jean-Paul Rouve traite du sujet délicat du deuil de ses parents, partis trop tôt, et du besoin qu'on pourrait avoir, une fois adulte, d'échanger avec eux. 
Ce film aurait pu tirer vers le mélo larmoyant et fade. Il n'en est rien: plein de pudeur et de bienséance, mené par des acteurs très justes: Jean-Paul Rouve en quadra en quête d'identité, Benoît Poelvoorde dans le rôle du père, Miljan Chatelain en Matthias jeune et insouciant.

Un film qui ne laisse pas indifférent.



lundi 5 novembre 2012

Sur la route de Madison


Sur la route de MadisonAu risque d'être brûlée vive sur la place publique, j'ai vu hier Sur la route de Madison, et ... je recherche toujours la raison d'un tel succès.

Certes, Meryl Streep est comme à son habitude exceptionnelle, d'une beauté pure et saine. Elle fait passer des émotions, elle a cette douceur qu'on retrouve peu ailleurs et est vraiment crédible en femme au foyer tiraillée par son devoir familial et l'amour qu'elle porte malgré elle à cette homme arrivé de nulle part pour la tirer de sa routine.







Mais à l'inverse, j'ai trouvé Clint Eastwood fade, un manque de crédibilité sans égal. Il ne fait passer aucun sentiment, n'a rien de l'homme fort et solide qu'il aurait fallu pour ce film.
Malgré ses presques 2mètres, j'ai trouvé qu'il faisait faible et soumis. Il n'a rien de belâtre qu'on aurait imaginé pour jouer ce rôle...

Donc, bien déçue par ce soit-disant "chef d'oeuvre" de l'histoire du cinéma...

Et vous ? Par quel autre soit disant "must-see" historique avez-vous été particulièrement déçus ?
A vos claviers !